mercredi 30 juillet 2008

La grande imposture du lait.

En regardant l'émission "Bien être" sur le thème de la ménopause (ouais, on s'amuse en vacances...), ce matin, une affirmation m'a surpris : il paraît que le lait est mauvais pour la santé ! Etant un grand consommateur de lait et de produits laitiers, je me suis empressé de vérifier cette information. Eh bien figurez-vous que l'image bienfaitrice du lait est une mystification honteuse, montée de toutes pièces par les industries laitières ! Je vais vous présenter - rapidement - les raisons pour lesquelles le lait n'est pas aussi bénéfique qu'on nous le dit pour l'être humain.

1- L'homme est le seul animal qui consomme le lait d'une autre espèce, et cela toute sa vie.
2- Le lait d'une espèce ne convient qu'aux petits de ladite espèce.
3- Le lait contient naturellement beaucoup de protéines et d'hormones de croissance prévues pour les petits.
4- Le lait est à l'origine de nombreuses maladies : première cause d'allergies alimentaires, troubles cardiaques, neurodermatites, cancer de la prostate et des reins...

Là où j'ai été le plus étonné, c'est quand j'ai découvert le mensonge scandaleux des publicitaires qui suggèrent que plus on consomme de produits laitiers, mieux on se porte. En effet, le lait contenant une grande part de protéines animales étrangères au corps humain, son système immunitaire est largement mis à contribution pour éliminer ces intrus, et s'en trouve affaibli pour lutter contre d'autres indésirables. De plus, il est vrai que le lait contient une forte part de calcium, mais l'absorption de grandes quantités de protéines a pour effet de décalcifier les os, le calcium des os étant mis à contribution lorsque le corps est acidifié par l'alimentation.

En conclusion : nous sommes tous libres de nos choix, à condition que leur cohérence ne soit corrompue par la propagande de coupables intérêts extérieurs.

samedi 12 juillet 2008

Chroniques d'un miracle en papier mâché.

Suis-je le seul à m'agacer du tapage médiatique autour de la libération d'Ingrid Betancourt ? Sans vouloir jouer le misanthrope, il me semble qu'on la voit un peu trop partout : certes, il est normal que sa libération ait fait l'actualité, mais je me pose quelques questions sur le phénomène médiatique Betancourt. Nous avons tous remarqué le contraste saisissant entre la dernière image de l'ex-otage, qu'on nous déclarait à l'agonie, et la vidéo tournée à sa descente d'avion, où elle se porte comme un charme. Les médias auraient-ils une fois de plus volontairement manipulé les masses ou tout simplement ont-ils brodé une histoire sur la première image, dont ils ignoraient complètement le contexte ? Plus encore, ce qui m'ennuie, c'est qu'on martèle les infos d'images de la profonde piété de Mme Betancourt : dès sa descente d'avion, prière à la Vierge ; visite à Lourdes ; rencontre du Pape... A quand l'annonce de la canonisation de la martyre ? A qui doit-elle sa liberté : à Dieu ou à l'acharnement d'êtres humains bien réels ? Il me semble évident que les médias cherchent à monter de toute pièce l'image d'une héroïne, qui manque tant à nos sociétés sans guerre. J'étais le premier heureux d'apprendre sa libération ; Mme Betancourt aurait-elle été autant soutenue si elle avait été une femme du peuple enlevée lors d'un voyage touristique ? Doit-elle sa survie à la Vierge ou à la notoriété de sa famille et au concours du Mossad et des U.S.A. ? J'attends vos commentaires.

mardi 8 juillet 2008

Excursion varoise.

Vendredi 4 juillet, premier vrai jour des grandes vacances, je pars aux aurores pour le sud, direction Hyères-les-palmiers. La sieste s'impose d'emblée, tant le contraste des températures entre Paris et Hyères est écrasant. Mrs B. arrive un peu plus tard, et l'on découvre ensemble les joies du mobile-home : le plafond est un peu bas pour mon mètre 93 et je sympathise très vite avec les plafonniers et les montants de portes ; chaque mouvement s'accompagne d'un tangage et l'on se met vite tous deux à danser le twist. Deuxième contraste, entre le jour et la nuit cette fois : on passe à -35°C, du coup, le petit drap qu'on pensait laaaaaargement suffisant à 18h, bah il semble bien léger... Samedi, réveil à +75 °C, légère transpiration avant, pendant et après la douche. Crise existentielle de Mrs B., qui se demande si son chapeau est vraiment assorti à sa robe ("mais oui, il est très bien..."), et pour moi, le calvaire commence lorsque j'enfile le pantalon à pinces 200% synthétique, la chemise boutonnée jusqu'en haut (Dieu, que c'est haut !) et la cravate. Pourquoi tout cet accoutrement ? Un mariage pardi ! La futur marié, Mr C., est prêt, porte très bien le costume, lui (jalousie), et la mariée, Miss L., est superbe. Direction la mairie - j'ai perdu 30 litres d'eau - brève cérémonie, mais qui ne peut s'empêcher de me tirer une larme. Puis l'église, avec son curé qui parle le français aussi bien qu'un platane, la Marguerite (vous savez, la vieille qui aide à l'office) prête à mordre au moindre écart, mais une cérémonie très touchante. Je lis mon petit texte en commençant par percer 51 tympans dans l'assemblée (Dieu, ce micro), puis Mrs B. lit ses strophes dans un ordre improbable, ensuite c'est l'échange des voeux et des alliances - re-larmes pour moi - et l'affaire est dans le sac. Les festivités commencent, se prolongent jusqu'à 4h du matin, ponctuées de surprises et de voeux aux mariés. Ambiance très sympathique, le bonheur flotte dans l'air. Dimanche, visite de Bormes-les-mimosas, très jolie petite ville dans les collines, un tour à la plage, un dernier repas et tout le monde au lit pour un retour matinal, le lendemain, à Paris, où la pluie m'attend...

mardi 1 juillet 2008

Et on enfile les perles !

Quelques perles du Brevet des collèges 2008 :

"L'époque de la vie du narrateur renvoie au passé."

"Michu produit l'effet de caïd."

"Le narrateur renvoie au passé de l'époque de sa vie."

"Le sens de "singulier" dans cette phrase veut dire le ton de la phrase."

"L'adjectif est approprié pour évoquer la réaction du narrateur car c'est tout à fait le sens de la phrase."

"Le sens du verbe initier, c'est qu'il a été initié dans le passé et maintenant le narrateur est initié."

"L'époque de la vie où renvoie la phrase de la ligne 32 à 33 est au futur car il explique qu'il se souvient encore de la menace."

"Le narrateur renvoie à l'époque (1874) entre le 18e et le 19e siècle."